8.1 Nouvelle unité d'information

HIP dans le silicium

La technologie qui partage le plus de points communs avec HIP est une technologie assurément fédératrice (voir figure ci-dessous). Le fonctionnement d’un microprocesseur (CPU) et celui d’un système HIP sont similaires sur de nombreux points :

  • les deux systèmes traitent uniquement des unités de taille fixe que sont les mots mémoire (n octets) ou les hiplets (n octets)
  • chacun des mots mémoire ou des hiplets est uniquement identifié, par une adresse mémoire ou par un identifiant unique (le champ “id” de l’hiplet)
  • les deux systèmes stockent les octets ou des hiplets dans un centre d’archivage dédié, formaté et optimisé à cet effet
  • les opérations effectuées par le CPU ou le moteur HIP sont cadencées par le temps
  • un CPU est exclusivement constitué de portes ET interconnectées, un système HIP est exclusivement constitué d’hiplets (Liens) interconnectés
  • une porte ET traduit (en sortie) une différence entre les signaux présents sur ses entrées, un hiplet traduit une différence entre ce qu’il relie
  • un microprocesseur avec ses portes ET se base sur le même postulat que le procédé HIP et ses Liens : l’information réside dans l’entre-deux, entre ceci ET cela. Dès l’instant où “ceci“ existe par rapport à ce qu’il n’est pas, “cela”, alors l’Entre-deux, le ET, le Lien, existent simultanément
  • un microprocesseur effectue un ensemble réduit d’opérations sur les octets, le moteur HIP effectue un ensemble réduit d’opérations sur les hiplets.

 

HIP définit une unité d’information d’un niveau d'abstraction plus élevé que les états logiques (0, 1) et la fonction ET. Il n’est pas utopique d’imaginer un jour un moteur HIP en partie “hardcodé” dans le silicium.

>