8.9 Modélisation évolutive

Souplesse de modélisation

HIP autorise le ré-agencement dynamique de la modélisation. L’unicité de l’information par des Liens facilite son ré-agencement dynamique en différents modèles. La structure de stockage de l’hiper information (l’hiplet) ne change pas même si les modèles sont modifiés, ce qui donne l’avantage d’une plus grande souplesse.

 

HIP ne casse pas l'existant

La figure ci-dessous modélise le fait que “Ric aime Mic”. Les techniques antérieures (à gauche) utilisent deux concepts : les données (“Ric, Mic”) et les références (“aime”). HIP (à droite) utilise un seul concept : les Liens (“Ric, Mic, aime”).

L’utilisation de références pose un premier problème de segmentation de l’information : “Mic” ne sait pas que “Ric l’aime”, “Mic” ne connaît pas non plus les autres qui la référencent, de sorte que si “Mic” s’en va, elle ne pourra pas mesurer l’impact du changement sur “Ric” et les autres, ni les dysfonctionnements occasionnés par des références pointant le vide.

Les techniques antérieures posent un deuxième problème : il est nécessaire de casser l’existant pour enrichir le modèle. Pour modéliser le fait que “Ric aime beaucoup Mic” (voir figure ci-dessous) et pondérer la référence “aime” par “beaucoup”, il est nécessaire de casser celle-ci (à gauche) et d’intercaler le noeud “blanc” et la référence “qui?”. De telles modifications sur le modèle de donnée sont souvent lourdes de conséquences en travaux de maintenance. HIP (à droite) ne modifie pas l’existant.

La modélisation évolutive permet une modélisation dynamique ne nécessitant pas de tout définir au départ ni de casser l’existant. Il est possible de créer des indirections, d’isoler des portions de modélisation, afin de les réutiliser dans d’autres contextes. Si les modèles changent, un système HIP sait mesurer l’impact des modifications sur tout le système, jusqu’aux interfaces graphiques concernés.

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